Logo: Bauhaus-Universität Weimar
≡
  • Zum Hauptmenü
  • Zum Seitenmenü
  • Zum Brotkrumenmenü
  • zum Unterseitenmenü
  • Zum Hauptinhalt
  • Kontakte und mehr
  • Webmail
    • für Studierende
    • für Beschäftigte (OWA)
  • Moodle
  • Vorlesungsverzeichnis
  • Pinnwände
  • DE
  • EN
Schnellzugriff
  • Webmail
    • für Studierende
    • für Beschäftigte (OWA)
  • Moodle
  • Vorlesungsverzeichnis
  • Pinnwände
  • Studienberatung
  • BAUHAUS.JOURNAL ONLINE
  • Veranstaltungskalender
  • Universitätsbibliothek
  • Sprachenzentrum
  • Sportzentrum
  • International Office
  • Digital Studieren (E-Learning)
  • Mensa-Speiseplan
  • Notfall
  • Personensuche
  • DE
  • EN
Logo: Bauhaus-Universität Weimar Bauhaus-Universität Weimar
  • Universität
    • Aktuell+
    • Profil
      • Portrait
        • Geschichte
        • Fakultäten+
        • Projekt-Showcase+
        • Filmportrait
        • Bildergalerie
        • Unsere Universität in Zahlen
        • Erinnerungsorte
        • Maurice-Halbwachs-Auditorium
          • Biographisches
          • Wer war Maurice Halbwachs?
          • Dokumente des Erinnerns: Zeugnisse aus dem KZ Buchenwald
          • Literaturempfehlungen
          • Festakt zur Umbenennung
          • Auditorium Maurice Halbwachs (site web français)
            • Biographie
            • Qui était Maurice Halbwachs ?
            • Documents de la mémoire: Témoignages du camp de concentratio
            • Recommendations de lecture
            • Cérémonie de changement de nom
            -
          -
        -
      • UNESCO Welterbe+
      • Was uns auszeichnet+
      • Besuchen Sie uns!+
      • Chancengleichheit und Diskriminierungsschutz+
      • Beyond Now | Jahresthemen 2025–2027+
      • Demokratie stärken+
      • Nachhaltige Universität+
      • New European Bauhaus
      • Bauhaus-Jubiläen+
      -
    • Struktur+
    • Studium+
    • Lehre+
    • International+
    • Forschung und Kunst+
    • Transfer+
    • Partner und Alumni+
    • Bauhaus100
    • Studierendenvertretung+
    • Promovierendenrat
    • Mittelbauvertretung
    • Service+
    -
  • Architektur und Urbanistik
    • Aktuell+
    • Profil+
    • Struktur+
    • Studium+
    • Forschung und Kunst+
    • International+
    • Partner und Alumni
    • Service+
    +
  • Bau und Umwelt
    • Aktuell+
    • Profil+
    • Struktur+
    • Studium+
    • Forschung+
    • International+
    • Partner und Alumni+
    • Service+
    +
  • Kunst und Gestaltung
    • Aktuell+
    • Profil+
    • Studium+
    • Struktur+
    • Forschung und Kunst
    • International+
    • Partner und Alumni+
    • Service+
    +
  • Medien
    • Aktuell+
    • Struktur+
    • Studium+
    • Forschung+
    • International+
    • Partner und Alumni
    • 25 Jahre Fakultät Medien
    • Service+
    +
  1. Universität
  2. Profil
  3. Portrait
  4. Maurice-Halbwachs-Auditorium
  5. Auditorium Maurice Halbwachs (site web français)
  6. Qui était Maurice Halbwachs ?
Kontakt und Infos
  • Offizieller Account der Bauhaus-Universität Weimar auf Instagram
  • Offizieller Account der Bauhaus-Universität Weimar auf LinkedIn
  • Offizieller Vimeo-Kanal der Bauhaus-Univertität Weimar

BAUHAUS.INSIGHTS

Un lieu de mémoire pour Maurice Halbwachs

Maurice Halbwachs était un éminent sociologue français qui fut déporté à Buchenwald en 1944 sous le régime national-socialiste en Allemagne et y décéda au bout de quelques mois des suites de sa détention. Jusqu’à présent, il n’existe pas de lieu de mémoire dans la ville de Weimar qui rende hommage à cet éminent scientifique – ce que l’université Bauhaus de Weimar souhaite changer afin d’assumer sa responsabilité vis-à-vis de l’histoire. En décembre 2024, elle rebaptisera donc son plus grand amphithéâtre, l’Auditorium Maximum, au nom du scientifique français et l’appellera désormais « Auditorium Maurice Halbwachs ». Pour BAUHAUS.INSIGHTS, nous nous sommes entretenus avec deux des initiateurs de la création de ce lieu de mémoire, Messieurs les professeurs Henning Schmidgen et Frank Eckardt, au sujet du sociologue et philosophe Maurice Halbwachs et de leur relation avec son œuvre et son destin.

Prof. Schmidgen, Prof. Eckardt, vous avez tous deux travaillé longtemps et intensément sur Maurice Halbwachs, vous avez fait des recherches sur lui et vous avez organisé il y a quelque temps un congrès en son honneur. Comment devons-nous nous représenter Halbwachs, le scientifique et l’homme ? Comment est-il arrivé à être déporté à Buchenwald ?

Prof. Eckardt : Maurice Halbwachs appartenait à la deuxième génération de sociologues français. Il appartenait à l’école d’Émile Durkheim, qui considérait que la société était caractérisée par des structures sociales marquées par l’industrialisation. Parmi ses premiers travaux, Halbwachs a donc étudié les conditions de vie des ouvriers en France. Au fil des années, il s’est émancipé intellectuellement de cette école dite « structuraliste » de la sociologie et s’est également intéressé à des thèmes qui ne sont pas abordés de manière statistique, mais – comme nous le dirions aujourd’hui – par des études concrètes ou qualitatives. Cela l’a amené à se pencher également sur les questions de mémoire collective, pour lesquelles il est encore très connu aujourd’hui. Maurice Halbwachs était proche du Parti socialiste, sans pour autant adhérer à un quelconque programme ou penser de manière orthodoxe. Au contraire, c’était un intellectuel qui pensait au-delà des frontières – et ce de manière très concrète en direction de l’Allemagne, alors l’ennemie jurée de la France. C’est grâce à lui que Max Weber a reçu une certaine attention de la part de la sociologie française.

Prof. Schmidgen : Le destin d’Halbwachs est en fait d’autant plus effrayant. En été 1944, il a été déporté au camp de concentration de Buchenwald, après avoir arrêté par la police secrète d’État (la Gestapo) à Paris sous prétexte d’avoir voulu protéger son fils Pierre, qui militait dans la Résistance. Sa femme, qui était juive, a certes réussi à s’enfuir. Mais peu de temps auparavant, Pierre avait lui aussi été arrêté. Il fut également déporté à Buchenwald, mais survécut. Maurice Halbwachs y est mort en mars 1945 des suites de la déportation et de la détention dans le camp.

Halbwachs représente mieux que quiconque l’idée de la « mémoire collective ». Tout le monde ne connaît pas cette notion et n’est pas familier avec elle. Pouvez-vous expliquer à nouveau cette notion ?

Eckardt : En bref, Halbwachs pensait que le souvenir n’est pas une expérience individuelle aléatoire ou immuable, mais qu’il dépend dans une large mesure du contexte social et des circonstances dans lesquelles se trouve la personne qui se souvient. Ce point de vue nous paraît peut-être évident à l’époque des politiques de la mémoire, mais son analyse de différents champs de contextualisation sociale de la mémoire a donné lieu à des discussions approfondies sur la relation entre la mémoire et la société. Celle-ci différencie et illustre la complexité de cette relation, par exemple à travers l’exemple du langage ou des espaces. Ainsi, même si nous pensons aujourd’hui en partie différemment des résultats de ses analyses – notamment en raison d’une meilleure compréhension de la neurobiologie de la mémoire – les points de vue d’Halbwachs incitent à remettre en question les hypothèses évidentes sur la mémoire.

Un argument important pour l’attribution de son nom à l’amphithéâtre central est la grande actualité de l’œuvre d’Halbwachs. Du point de vue de votre discipline, la théorie des médias et l’urbanisme, quels sont les aspects les plus importants de cette œuvre ? Pourquoi les étudiants devraient-ils s’intéresser aujourd’hui à Halbwachs ?

Prof. Schmidgen : Même si la question de la mémoire collective était importante pour Halbwachs, si l’on prend en compte toute l’étendue de son œuvre – les contributions sur « l’homme moyen », sur les besoins de la classe ouvrière, sur la sociologie urbaine –, le thème général de sa sociologie est le rapport de l’homme à la matière, à l’environnement. A plusieurs reprises, Halbwachs s’est intéressé à la manière dont le comportement et l’expérience de l’homme sont influencés par l’environnement, par l’environnement social, mais aussi par l’environnement matériel (la ville, par exemple). A l’inverse, il a également étudié la manière dont l’homme peut influencer son environnement, comment il intervient activement dans celui-ci et comment il le façonne. On peut certainement lire cela aujourd’hui dans le sens d’une sorte d’écologie. C’est là que réside l’actualité de l’œuvre d’Halbwachs. Mais il ne faut pas perdre de vue que le fil conducteur de cette réflexion était chez lui l’existence d’une classe sociale spécialisée dans le travail de la matière : les ouvriers.

Prof. Eckardt : Par son œuvre et sa biographie, Maurice Halbwachs offre à bien des égards une possibilité de réflexion importante pour remettre en question différents aspects de sa propre pensée. Halbwachs partait très naturellement du rôle positif de la science pour le progrès social, même dans les circonstances difficiles des années 1930. Aujourd’hui, étant donné l’hostilité massive à l'égard de la science, cette évidence n’est plus de mise et la confiance dans la validité de la science dans son ensemble a diminué pour de nombreuses personnes. Comment la rétablir ? Halbwachs était extrêmement sceptique à l’égard de la recherche sur le terrain, telle que nous la pratiquons également dans le domaine de l’urbanisme. Sa critique à ce sujet se manifeste en particulier dans les questions de migration, comme il l’a très clairement montré dans sa confrontation avec l’École de Chicago. En urbanisme, nous sommes-nous peut-être laissés entraîner dans une impasse méthodologique ? Devons-nous à nouveau nous occuper davantage des structures sociales ? Ce sont des questions tout à fait provocantes pour une urbanistique qui aimerait planifier localement et concrètement, pour des lieux et des personnes individuels. Halbwachs est pour nous une épine nécessaire dans le pied.

En rebaptisant l’amphithéâtre, l’université Bauhaus de Weimar crée un lieu de commémoration pour Halbwachs, le met davantage en avant, lui et sa personnalité, mais aussi l’histoire du camp de concentration de Buchenwald dans la conscience publique. Dans quelle mesure ce changement de nom est-il politique ?

Prof. Eckardt : Cet acte symbolique est très pertinent d’un point de vue sociopolitique. Il appelle à s’opposer à l’explication du passé qui se répand, qui minimise les crimes des nationaux-socialistes et passe sous silence la persécution de la science, du débat libre et de la recherche. Halbwachs représente une pensée et un questionnement, un doute et une recherche qui vont au-delà de son propre point de vue et qui mettent ainsi en avant les processus d’apprentissage personnels et sociaux par le biais du travail scientifique proprement dit. Cela permet la tolérance et la diversité des opinions et cultive l’empathie. Tout cela est aujourd’hui remis en question par les mouvements populistes qui n’insistent que sur leur vérité à eux, et est donc hautement politique.

Prof. Schmidgen : L’objectif de notre initiative était d’ancrer le souvenir des victimes de la tyrannie du national-socialisme au cœur de la vie universitaire. Nous voulions ainsi montrer clairement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’université, que nous sommes conscients de la responsabilité qui découle de l’histoire allemande récente et que nous nous opposons à toutes les formes de violence totalitaire – même et surtout si des membres de l’université en sont victimes.

La mémoire doit être maintenue en vie – quels événements ou actions collectifs pourriez-vous imaginer à l’avenir pour maintenir vivante la mémoire de Halbwachs ?

Prof. Schmidgen : Cela peut se faire à des niveaux différents – des séminaires et des cours dans lesquels la réception de la sociologie d’Halbwachs est encouragée, en passant par des conférences organisées en vue de l’étendue remarquable de son œuvre (Halbwachs s’est par exemple aussi intéressé de près à la philosophie de Leibniz), jusqu’à la traduction de ses travaux, car pour le moment, seule une petite partie de ses œuvres est disponible en allemand. Le sort d’Halbwachs dans le camp de concentration de Buchenwald peut également inciter à s’intéresser au sort d’autres scientifiques dans ce camp de concentration. Rien que pour l’Université de Strasbourg, où Halbwachs a longtemps travaillé, environ 120 membres ont été déportés dans ce camp de concentration. Après la libération, seule la moitié d’entre eux est retourné à Strasbourg.

Prof. Eckardt : Il n’est que logique de continuer à travailler avec la mémoire collective dans les formats d’enseignement et de recherche pertinents de notre université. Mais l’œuvre et la vie d’Halbwachs offrent encore de nombreuses autres possibilités d’actualisation. De nombreuses problématiques sociales étaient taboues à son époque, elles le sont toujours pour de nombreuses personnes. Personnellement, j’ai par exemple en tête le thème du suicide, qui a beaucoup préoccupé Halbwachs et qui, jusqu’à présent, ne peut guère être discuté publiquement. Il serait certainement dans l’intérêt de l’auteur d’aborder ce sujet et de problématiser les déficits de l’aide psychologique.

Prof. Schmidgen, Prof. Eckardt, nous vous remercions pour cet entretien.

Les questions ont été posées par Claudia Weinreich.

  • Biographisches
  • Wer war Maurice Halbwachs?
  • Dokumente des Erinnerns: Zeugnisse aus dem KZ Buchenwald
  • Literaturempfehlungen
  • Festakt zur Umbenennung
  • Auditorium Maurice Halbwachs (site web français)
    • Biographie
    • Qui était Maurice Halbwachs ?
    • Documents de la mémoire: Témoignages du camp de concentratio
    • Recommendations de lecture
    • Cérémonie de changement de nom
Portrait-photo de Maurice Halbwachs en 1944
Maurice Halbwachs, 1944. photo : Collège de France Archives ; édité.
zum Seiten Anfang
  • Offizieller Account der Bauhaus-Universität Weimar auf Instagram
  • Offizieller Account der Bauhaus-Universität Weimar auf LinkedIn
  • Offizieller Vimeo-Kanal der Bauhaus-Univertität Weimar
  • Die Bauhaus-Universität Weimar verwendet Matomo zur Web-Analyse.
  • Drucken
  • Per E-Mail versenden
  • Feedback zu dieser Seite
  • Studium

    • Studienangebote
    • Beratungsangebote
    • Kennenlernangebote
    • Studienbewerbung
    • Studienstart
    • Vorlesungsverzeichnis
    • Moodle
  • Informationen

    • Alumni
    • Beschäftigte
    • Forschende
    • Gäste
    • Lehrende
    • Notfall
    • Presse und Medien
    • Promovierende
    • Studierende
    • Unternehmen
  • Service

    • Pinnwände
    • Lagepläne
    • Sitemap
    • Medienservice
    • Datenschutzerklärung
    • Erklärung zur Barrierefreiheit
    • Impressum
  • Kontakt

    • Kontaktformular
  • Kontakt
  • Datenschutz
  • Erklärung zur Barrierefreiheit
  • Impressum
  • Sitemap
  • Uni intern
  • TYPO3
  • Die Bauhaus-Universität Weimar verwendet Matomo zur Web-Analyse.
© 1994-2025 Bauhaus-Universität Weimar
  • Kontakt
  • Datenschutz
  • Erklärung zur Barrierefreiheit
  • Impressum
  • Sitemap
  • Uni intern
  • TYPO3

Barrierefreiheit

Leichte Sprache

Informationen über die Bauhaus-Universität Weimar.

Kontrast-Einstellungen lesen Sie mehr über diese Einstellung

Wechsel zwischen Farb- und Schwarz-Weiß-Ansicht

Kontrastansicht nicht aktiv

Darkmode für lichtsensitive Augen lesen Sie mehr über diese Einstellung

Wechsel der Hintergrundfarbe von Weiß zu Schwarz

Darkmode nicht aktiv

Klick- und Fokus-Feedback lesen Sie mehr über diese Einstellung

Fokussierte Elemente werden schwarz hinterlegt und so visuell hervorgehoben.

Feedback nicht aktiv

Animationen auf der Website lesen Sie mehr über diese Einstellung

Beendet Animationen auf der Website

Animationen aktiv